Jean-Yves Dupéré

Jean-Yves Dupéré a pu profiter de l’entraide du milieu lorsqu’il a perdu son père alors qu’il était très jeune. C’est une leçon qu’il n’a jamais oubliée. En retour, il a constamment cherché à favoriser l’entraide dans les milieux où il vivait, soit à la Chambre de commerce (dont il était membre dès l’âge de 17 ans) ou dans les associations étudiantes, encourageant l’entraide et le support mutuel.

Cette conviction personnelle de l’importance de l’entraide et de la solidarité s’est traduite, pendant sa carrière dans la fonction publique québécoise, par son engagement au sein de l’Association des cadres supérieurs du gouvernement du Québec, dont il fut président de 1980 à 1984. Elle s’est également réalisée dans son engagement de quelque 25 années au sein de La Capitale mutuelle de l’administration publique. Ce quart de siècle d’implication de Jean-Yves Dupéré a culminé dans les fonctions de président du conseil et chef de la direction de janvier 2003 à janvier 2009. C’est d’ailleurs sous son impulsion que La Capitale mutuelle de l’administration publique est devenue membre du Conseil québécois de la coopération et de la mutualité. De plus, persuadé de l’importance de connaître, de comprendre et de vivre les valeurs de la mutualité, il a instauré au sein de La Capitale un cours sur le mutualisme qui fut d’abord offert aux quelque 2 400 employés de l’organisation. Cette formation se poursuit dans le programme d’accueil pour les nouveaux employés de l’entreprise.

Avant d’accéder à la présidence de La Capitale, Jean-Yves Dupéré a siégé pendant près de 20 ans à titre de membre de différents conseils d’administration formant La Capitale mutuelle de l’administration publique. Depuis janvier 2009, il préside le conseil d’administration de La Capitale assurances générales.

Une des contributions marquantes de ce mutualiste convaincu fut de mettre fin au pseudo conflit entre la rentabilité et la mutualité. Pour lui, ce n’est pas antinomique que de faire des profits et de s’entraider. Jean-Yves Dupéré croit profondément qu’il faut réconcilier ces concepts. Pour lui, les entreprises, coopératives et mutuelles, se caractérisent par des projets qui doivent servir deux groupes de personnes : les membres (qui en sont aussi les propriétaires) et les employés. Sans rentabilité, il n’y a pas d’entraide possible pour les membres et il n’y a pas de carrière motivante pour les employés.

Jean-Yves Dupéré a occupé un emploi dans la fonction publique québécoise pendant plus de 35 ans, dont plusieurs postes de direction. Au cours de ces années, il a également assumé la responsabilité de nombreuses fonctions paraprofessionnelles, principalement celles de président de l’Association des cadres supérieurs du gouvernement du Québec. Il a été membre des conseils d’administration de l’École nationale d’administration publique, de Socodevi, de l’Orchestre symphonique de Québec et du Conseil québécois de la coopération et de la mutualité.

Monsieur Dupéré siège toujours au conseil d’administration de plusieurs organismes tels Promutuel Vie et le Théâtre du Trident (dont il est président du conseil depuis décembre 2007). Il a donné à maintes reprises des conférences fort appréciées aux membres de l’Institut de la gestion financière, l’Institut de l’administration publique du Québec, la Chambre de commerce de Québec et du Project Management Institute de Lévis-Québec ainsi qu’au personnel d’encadrement des services de santé et des services sociaux de la Capitale nationale, de l’École nationale de l’administration publique.