Alban D’Amours

Cet homme, dès la première étape de son impressionnante carrière – une étape dédiée à l’enseignement universitaire, s’intéressait déjà à la coopération et, à ce titre, en 1976, a contribué à la création de l’Institut de recherche et d’éducation pour les coopératives et les mutuelles de l’Université de Sherbrooke (IRECUS).

Alors qu’il œuvrait dans la haute fonction publique québécoise – notamment à titre de sous-ministre du Revenu et de sous-ministre associé à l’Énergie, monsieur D’Amours a assumé la présidence de la Caisse Desjardins des fonctionnaires du Québec de 1982 à 1987.

Il est ensuite devenu membre de la haute direction du Mouvement Desjardins en 1988, avant d’être élu président en 2000, poste qu’il occupera jusqu’en 2008.

Monsieur D’Amours demeure aujourd’hui encore actif au sein du mouvement coopératif mondial. Il est membre du conseil d’administration de l’Alliance coopérative internationale et activement impliqué dans les travaux de restructuration stratégique de l’organisation.

Il est appelé à devenir président de la Confédération internationale des banques populaires en octobre prochain, à l’occasion de son congrès triennal qui se tiendra à Québec.

On se souviendra qu’Alban d’Amours a mené à bon port la plus grande restructuration jamais réalisée par le Mouvement Desjardins. Sous son leadership, la mise en place d’une fédération unique, regroupant toutes les caisses du Québec, s’est faite dans l’harmonie à l’image de l’une des qualités de son président.

Sous sa gouverne, le Mouvement Desjardins est devenu encore plus un groupe financier coopératif intégré, rassemblé autour d’un plan stratégique partagé par toutes ses composantes, regroupé sous une véritable « direction mouvement », et grâce à tout cela, en mesure plus que jamais de faire profiter ses membres et ses clients de l’ensemble de son expertise.

C’est aussi sous le leadership d’Alban D’Amours que le Mouvement Desjardins a tenu un grand congrès sur son renouveau coopératif. Les grandes orientations qui ont été définies à cette occasion continuent aujourd’hui encore à inspirer la grande famille Desjardins.

Mettant en pratique la politique de la main tendue, Alban D’Amours a beaucoup fait pendant son mandat à la présidence de Desjardins pour favoriser les rapprochements au sein du mouvement coopératif financier au Canada et en accroître l’unité.

Alban D’Amours a toujours eu une approche de la coopération se voulant à la fois moderne, pragmatique et ouverte sur le monde. Il a marié d’habile manière l’exigence d’efficacité avec un grand souci des besoins des membres, y compris les « plus petits besoins », comme il le disait si bien.

Enfin, on se souvient du grand sens de l’écoute d’Alban D’Amours et de son exceptionnelle capacité à rallier les points de vue même les plus divergents. Il est en cela un leader tranquille qui donne envie de s’engager.